Les réseaux sociaux peuvent en effet être une solution pour surmonter la crise de la presse, à condition de les utiliser intelligemment. Leur puissance est indéniable et, plutôt que de laisser les influenceurs dominer l'espace, les médias traditionnels ont tout intérêt à adapter leurs contenus pour capter l'attention des internautes. De nombreux médias l'ont compris et intègrent déjà des formats spécifiques aux réseaux sociaux. C’est d’ailleurs le cas chez Serieously, où les journalistes et community managers créent des vidéos pensées pour ces plateformes.

Virginie Incerto nous donne l'exemple de Gwendoline Cozette, journaliste pour le média Bestie (anciennement Peaches), qui ne fonctionne que sur les réseaux sociaux, sans autre support. Tous les contenus sont conçus pour ces plateformes, mélangeant vidéos de fond et formats plus légers pour séduire un public fidèle. Cela prouve qu'il est possible de faire évoluer le journalisme culturel tout en conservant l'intégrité et la rigueur nécessaires, en exploitant les atouts des réseaux sociaux sans dénaturer le métier.